Interview du Père James Manjackal

(Missionnaire de Saint François de Sales M.S.F.S)

le 31 mai 2014 en la fête de la Visitation
en Allemagne par Gisèle Bomal.

pour Chrétiens Magazine.


Avant de commencer cet entretien, le Père James a prié l'Esprit Saint, par l’intercession de la Vierge Marie.

GB : Au nom de tous les catholiques français qui se préparent à vivre la retraite avec vous en août prochain, je vous remercie d’avoir choisi la France pour vos premières retraites après une longue absence. Je vous suis également reconnaissante de m’avoir accordé cette interview.

Père James : Je suis très heureux de vous rencontrer et de répondre à vos questions.
C’est toujours une grande joie pour moi de rencontrer des Français et de revenir en France pour prêcher. Appartenant à la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales fondée à Annecy, j’ai eu des professeurs français au séminaire et au noviciat. J’ai reçu ma spiritualité des Français ; c’est pourquoi, je suis heureux de revenir prêcher en France. Quand je prêche en France, je leur rends ce que j’ai reçu d’eux !

GB : Toutes vos retraites de 2013 ont été annulées et vous ne les avez reprises qu’en mai 2014. Nous avons appris à cette occasion que vous aviez été gravement malade. Pouvez-vous nous en parler

P. James : En novembre et décembre 2012, je suis allé en pays Arabes prêcher l’Evangile.

GB : N’est-ce pas dangereux de prêcher aux musulmans et sur leur terre ?

P. James : C'est un ministère spécial que le Seigneur m'a confié depuis 15 ans. Dans ce cadre, j’ai fait face aux rejets, à la torture, à des emprisonnements. J’ai été battu, kidnappé, etc. Cela fait partie de ma mission ! Ce sont les musulmans eux-mêmes qui m’invitent à parler du Christ, ils ont vraiment envie d'entendre parler de Lui. Plusieurs milliers de personnes ont déjà reçu le baptême.

GB : Est-ce pendant ce séjour que vous avez été malade ?

P. James : C’est à mon retour à Munich début décembre, qu’on a constaté une infection à l'estomac, avec beaucoup de fièvre. J’ai demandé à mon médecin un traitement fort afin de pouvoir me rendre en Inde pour l’ordination de mon neveu qui avait lieu le 28. Mais, le 21, j'ai senti une faiblesse dans tout mon corps, puis je me suis retrouvé paralysé. Cela a commencé par les mains, ensuite la poitrine, puis la moitié du visage. Ensuite, je me suis retrouvé dans un coma artificiel pendant 13 jours. Et pendant quatre mois j’ai été sous assistance respiratoire.

J’ai été envoyé dans trois hôpitaux en neuf mois. D'abord à Salzbourg en Autriche mais les médecins n’identifiaient pas la cause de ma maladie. Au bout de trois mois, en mars 2013, j'ai été envoyé en Espagne dans un hôpital de Pampelune où on a fini par diagnostiquer le syndrome de Guillain-Barré.

Le traitement m'a permis de récupérer, de reparler et de respirer sans assistance respiratoire, mais mon corps était toujours paralysé. Je suis alors retourné en Autriche, où je bénéficie depuis 5 mois d’un traitement de physiothérapie qui m'a permis de bouger les mains et les jambes et de parler plus facilement.

GB : Cette guérison est intervenue à Pâques, précisément à la fin d’un vaste mouvement de prière dans le monde entier. Ce soutien spirituel a dû être pour vous d’un grand réconfort ?

P. James : Oui, la prière fait des miracles. Mes amis du monde entier se sont mobilisés pour offrir prières, messes, jeûnes, adoration du Saint Sacrement pour ma guérison, j’ai fait là l’expérience de l’amour des autres. Je les voyais dans mon cœur. Les prières font des miracles ! Je crois que ce sont les prières et les sacrifices des autres qui ont facilité ma guérison. Je loue Jésus pour tous ceux qui ont prié pour moi !

GB : Ces soins intensifs que vous avez reçus et depuis si longtemps ont dû être très onéreux. Avez-vous été pris en charge ?

P. James : Non, je n’ai aucune assurance, les différents séjours hospitaliers m’ont coûté très chers, (plus de 700 000 €). Je dois maintenant rembourser le prêt ; mon appartement de Munich a dû être hypothéqué.
Puis des dons sont arrivés du monde entier et ont permis de couvrir une grande partie de cette dette.

Je dois encore rembourser beaucoup d’argent à la Banque, spécialement pour récupérer mon appartement mais je sais que le Seigneur m’aidera à restituer cette dette, grâce a la générosité de mes amis et bienfaiteurs.

GB : Beaucoup de gens vous ont rendu visite, vous ont adressé des messages d’encouragement, par téléphone, par e-mails… Comment avez-vous perçu ces beaux témoignages ?

P. James : J’ai vraiment expérimenté l’amour de toutes ces personnes pendant cette période de souffrance. Tous ceux qui m’ont visité ont rayonné sur moi l’Amour de Dieu ! Je les vois toujours dans mon cœur spécialement à la Sainte Messe... Je leur suis redevable.

J’ai été pris en charge par ma congrégation et beaucoup de monde. Etant donné que les frais d’hôpitaux étaient très élevés, mes amis ont décidé de m’emmener dans une maison privée pour le traitement et la thérapie. L’un de mes fils spirituel, le Docteur Richi (fils de Gaby que beaucoup connaissent en France car elle travaille avec le P. James) a bien voulu m’accueillir chez lui, je bénéficie donc maintenant de soins à domicile moins onéreux. Le traitement semble agir et il y a donc une nette amélioration, je peux marcher avec des béquilles, mais j’ai toujours besoin de quelqu’un pour m’aider à me lever et à me déplacer.

GB : Dans votre message de Noël 2013, vous disiez que la Vierge Marie vous avait promis la guérison, vous a-t-elle dit que vous remarcheriez ?

P. James : Non elle ne me l’a pas dit, mais elle m’a consolé, en apportant la présence de Jésus dans mon cœur. Elle portait mes prières à son Fils.

Alors que je venais de dire à Jésus : « Si Tu me gardes en vie, je prêcherais même si je dois le faire allongé sur un lit ou assis sur une chaise. » Je L’ai entendu me dire : « Tu prêcheras avec plus de puissance mon Evangile. »

Il ne m'a pas assuré que je marcherai. Il a rempli sa promesse puisque j'ai prêché avec plus de puissance de mon fauteuil roulant en Pologne en mai dernier.

Pendant toute cette période de souffrance et notamment pendant mon coma, j'ai senti toute la puissance du Saint Esprit qui me recouvrait, qui m'emplissait de son pouvoir, de sa puissance. Ensuite, lorsque je n’étais plus dans le coma, le Saint Esprit était encore là, il m'a fortifié. Maintenant, grâce à mes souffrances, je me sens fort, non pas physiquement bien sûr, mais spirituellement et mentalement.

Maintenant je peux dire que je ne suis plus malade. Je suis en bonne santé.

GB : Alors que des milliers de gens vous connaissent, et vous attendent, qu’ils ont besoin de vos enseignements et de vos prières, comment expliquez-vous que Dieu ait permis cette longue maladie et toutes ces souffrances.

P. James : Dieu a Ses propres plans. Le Seigneur dit : « Car Mes pensées ne sont pas vos pensées et Mes voies ne sont pas vos voies » dit le Seigneur. Haut est le Ciel au-dessus de la terre, aussi hautes sont mes voies au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Isaïe 55, 8-9). Il peut faire son travail même sans moi ! Je crois toujours que je ne suis pas absolument nécessaire pour Son travail. N’importe qui peut faire le travail que je fais. En mes 41 ans de sacerdoce, je n’ai jamais eu de vacances. Peut-être que le Seigneur me donnait des vacances comme me le disait mon directeur spirituel ! Je suis convaincu que durant cette maladie j'ai souffert pour mes propres péchés, pour ceux de mes frères dans le Sacerdoce, et pour ceux de toutes les personnes qui viennent à mes retraites. Je crois que la souffrance est un ministère.

La souffrance de Jésus sur la croix était Sa mission pour sauver le monde.

Si Jésus n'avait pas souffert sur la croix nous ne serions pas sauvés. Il en est de même pour ses disciples pour lesquels c'est également un ministère.

Certes, pendant un an et demi je ne suis pas allé prêcher, mais j’ai exercé mon ministère par ces souffrances, et Dieu a agi. Sainte Thérèse de Lisieux n’a jamais prêché mais à travers ses souffrances pour le salut du monde, elle est devenue la Patronne des Missions ! Elle sauva beaucoup d’âmes par ses souffrances.

Pendant ma maladie, j'ai reçu beaucoup de lettres et d'e-mails parlant de guérisons, de grâces reçues.

Si mes souffrances acceptées et offertes y ont contribué, j’en rends grâce à Dieu.

GB : La souffrance accueillie et offerte en union avec celle de Jésus sauve des âmes. Vous souffrez donc en réparation, pour le salut du monde ?

P. James : Oui, et aussi pour ma propre sanctification. Comme St Paul, je voudrais dire : « Je trouve ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manquent aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l’Eglise. » (Col 1, 24)
 

GB : En effet, malgré vos souffrances dont certaines sont constantes, on vous voit à travers les photos, les vidéos, toujours rayonnant, souriant. Pouvez-vous nous en dire davantage sur cette Joie qui vous habite ?

P. James : Unir mes souffrances à celles de Jésus pendant ma maladie, me rendait profondément heureux ! Lorsque les gens venaient me voir alors que j’étais paralysé et muet pendant des mois, je pouvais leur sourire.

J'ai toujours été heureux dans mon cœur parce que je savais pourquoi je souffrais : c'était un cadeau de Dieu.

Les souffrances ne sont ni des malédictions, ni une punition, c'est un don de Dieu.

Pendant toute cette période, j’ai toujours pensé que cette souffrance était un cadeau de Dieu. J’étais dans cet état d’esprit lorsque j’avais été kidnappé, qu’on m'a cassé le bras et entaillé profondément la jambe droite. Ce sont des souffrances que je porte encore. C’est toujours très douloureux et c'est aussi un don de Dieu. « Mais dans la mesure où vous participez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin que, lors de la révélation de sa gloire, vous soyez aussi dans la joie et l’allégresse. Heureux si vous êtes outragés au nom du Christ, car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu repose sur vous. » (1 P. 4, 13-14)

GB : A plusieurs reprises, on a pu voir du sang dans vos mains, est-ce que ce sont des stigmates ?

P. James : Je n’appelle pas cela stigmates, c’est simplement un don de Dieu. J’ai aussi cinq blessures : aux mains, aux pieds et au côté, mais je ne pense pas qu’il s’agisse de stigmates.

Je crois que les stigmates sont pour les personnes saintes. Je suis un pauvre pécheur et je ne suis pas digne d’avoir le grand don des stigmates. J'avais gardé cela comme un secret et je ne l'avais jamais révélé à personne. Mais maintenant les gens le savent, parce que je saignais pendant l'élévation à la Sainte Messe. Pendant ma maladie, Jésus m'a dit : « Je t'enlève ces blessures je te les rendrai quand je le déciderai ».

Donc je n'ai plus de plaies ni de saignements mais j’ai les marques sur mon corps.

GB : Parmi les thèmes principaux de vos retraites, on retrouve les valeurs chrétiennes, familiales mais aussi les dangers de l’occultisme, les conséquences néfastes des pratiques telles que : yoga, magnétisme, spiritisme, qi qong, reiki…

P. James : J’annonce la Parole de Dieu dans sa vérité. Je ne fais aucune compromission avec l’ésotérisme ou le Nouvel Age, ou toutes les pratiques venant des religions païennes.

GB : Votre message s'adresse-t-il uniquement aux catholiques ?

P. James : Mon message est pour tous ceux qui veulent vivre une sainte vie selon la volonté de Dieu. En générale, ce sont des Catholiques qui viennent à mes retraites, donc mes messages vont à eux directement. Je suis un prêtre Catholique et c’est mon devoir de dire la vérité selon la Bible et les enseignements de l’Eglise Catholique aux Catholiques.

Savez-vous que le gouvernement iranien vient d'interdire le yoga ? Il dit que « le yoga est en train de détruire la religion musulmane ». Il en est de même pour l'Arabie Saoudite où tous les centres de yoga ont été fermés. Les musulmans comprennent que le pouvoir du yoga est en train de détruire leur religion mais malheureusement beaucoup de catholiques ne le comprennent pas. Le yoga est inspiré par Satan.

Saint-Paul dit que les païens adorent les mauvais esprits, nous, nous adorons le Saint Esprit : « Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts aux démons, et non à Dieu, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez pas boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons ; vous ne pouvez pas prendre part à la table du Seigneur et en même temps à celle des démons. Voulons-nous provoquer l’ardeur jalouse du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1, Co 10, 20-22)

GB : Une bonne partie de l’humanité semble tourner vers ces pratiques, vous ne vous faites pas que des amis en prêchant le contraire de ce qu’ils font ?

P. James : Je sais que beaucoup sont furieux contre moi ; en France, beaucoup n’apprécient pas mes mises en garde contre le yoga, contre les sectes sataniques précisément parce que beaucoup le pratiquent.
Il y a l'Esprit Saint, l'Esprit de Dieu ou l'esprit du mal, l'esprit de Satan. Il y a le Royaume du Christ et il y a le Royaume de Satan. Les pratiques ésotériques, le New Age, les traitements alternatifs basés sur les forces cosmiques viennent de Satan. « Le monde entier est sous le pouvoir du méchant » (1 Jn 5, 19b) Le chrétien doit rejeter toutes ces pratiques. C’est ce que nous avons fait au baptême ; nous avons renoncé à Satan et à toutes ses œuvres. Nous ne devons jamais y revenir. On ne doit converser qu'avec l'Esprit Saint, mais jamais passer par d'autres esprits.

GB : Ne prenez-vous pas des risques en abordant ces sujets ?

P. James : Je ne prêche pas pour plaire aux gens, mais pour plaire à Dieu. Je ne prêche pas des choses que les gens ont envie d'entendre, mais ce que Dieu veut que je leur dise pour le salut de leur âme pour la Vie éternelle !

Je ne veux pas de compromission.

Lorsque j'étais malade, des médecins, des guérisseurs sont venus me voir en disant : « Père James, je peux vous remettre debout, j'ai des pouvoirs ». Je leur ai répondu que je ne voulais pas remarcher par le pouvoir de Satan, je voulais seulement être guéri par le pouvoir de Dieu. J’aime souffrir par les mains de Jésus plutôt que d’être guéri par Satan !

Un thérapeute de Prague qui a voulu me remettre debout en un mois a commencé à se servir de pouvoirs ésotériques sur moi ; j'ai senti son pouvoir et je lui ai dit « NON ».

Maintenant, j’ai un bon thérapeute.

GB : Comment peut-on savoir si un thérapeute a des liens avec l'ésotérisme ?

P. James : Simplement lui demander où il a fait ses études, s’il a d’autres compétences en dehors de la médecine… Le docteur Richi et plusieurs de mes proches et moi-même, nous ne faisons aucun compromis avec ces pratiques.

Pour conclure, ma décision actuelle est de continuer à prêcher même si je dois le faire sur une chaise roulante. Si Dieu le veut je me lèverai, je marcherai. Je continuerai à évangéliser même si je dois rester paralysé.

J'ai d’ailleurs des retraites programmées en Tchécoslovaquie au Portugal en France en Autriche et en Suisse et à nouveau en Pologne…

GB : Savez-vous pourquoi tant de gens sont attirés  vers l’ésotérisme ?

P. James: Je ne sais pas pourquoi beaucoup de gens se tournent vers l'ésotérisme.

Peut-être est-ce parce qu’ils ne trouvent pas de réponse à leurs problèmes dans leur situation. Il y a aussi l’ignorance parmi les gens au sujet du danger. Il existe un document, venant de Rome concernant les dangers de l’ésotérisme et du Nouvel Age : « Jésus-Christ, le Porteur d’Eau Vive ». C’est bon que les Catholiques le lise ; vous pouvez le trouver sur mon site Internet. (http://www.jmanjackal.net/)

GB : En dénonçant tout ce mal, ne craignez-vous pas, des représailles ?

P. James : Quand je suis tombé malade, quatre exorcistes ont discerné des puissantes forces maléfiques contre moi. Ils ont prié pour moi.

Pendant mon coma, j'ai eu une merveilleuse expérience spirituelle du ciel, ainsi que de l'enfer et du purgatoire. Je la décris dans mon livre « J'ai vu l'éternité » qui sera publié très prochainement pour ma prochaine retraite en France à Saint Maur des Fossés.

J’ai vu Satan et l'enfer. Satan m’a dit : « Toi James, tu travailles contre mon royaume, je veux conquérir toute l'Europe mais toi tu détruis mon travail c'est pourquoi je te hais. Oui je l'ai vraiment entendu, comme je l’ai écrit dans ce livre. Vous devez savoir que Satan est un menteur, et qu’il est le père des mensonges, et il est aussi un meurtrier. (c/f Jn 8, 44)

GB : Cher Père, votre sérénité et votre joie m’impressionnent.

Que souhaiteriez-vous dire aux personnes qui souffrent ?

P. James : "A tous ceux qui souffrent je dis :

La souffrance est un don de Dieu, il ne faut jamais penser que c'est une malédiction, au contraire c’est une grande bénédiction. Aujourd’hui les gens n’aiment pas la souffrance parce qu'ils ont perdu la foi. Seul quelqu'un qui a la foi en Jésus crucifié peut comprendre le sens de la souffrance. Nous devons nous réjouir pas seulement quand des bonnes choses nous arrivent dans nos vies, mais nous devons aussi nous réjouir quand de mauvaises choses arrivent. Voyez l’enseignement de St Paul qui a eu beaucoup de souffrances pour le Christ. « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur ; je le dis encore, réjouissez-vous. » (Ph 4, 4).

Ces paroles m’ont donné de la force dans mes souffrances.

Jésus est le Chemin. Jésus a choisi le chemin de la croix, il faut donc l’imiter. Le Christ a prié, on doit prier. Le Christ a prêché, nous devons prêcher. Il a fait des bonnes œuvres, nous devons en faire aussi. Jésus a été saint, nous avons à être saints, à cheminer vers la sainteté. Jésus a souffert, nous devons aussi souffrir comme Lui. Bien des gens aiment le Christ comme que Seigneur puissant et glorieux, mais peu aiment le Christ crucifié. Beaucoup de gens sont attirés par les guérisons miraculeuses, les bénédictions, mais peu sont attirés par la souffrance du Christ. Or, il n'y a pas de couronne sans épines. Le chrétien devrait aimer la Croix. Jésus a dit : "Prends ta croix et suis Moi." Lorsqu’on prend sa croix avec la croix du Christ, la nôtre devient légère. Dans toutes nos souffrances Jésus, qui est avec nous, dit, « Ma grâce te suffit : car ma puissance se déploie dans la faiblesse. » (2 Cor 12 :9)

Par conséquent, on ne doit jamais souffrir seul, mais souffrir avec le Christ. Si on doit souffrir, on doit contempler les blessures du Christ, voir la puissance qui sort des blessures du Christ.

De très nombreux saints ont souffert en union avec les souffrances du Christ comme Padre Pio, Marthe Robin... Et surtout, bien sûr, la Très Sainte Vierge Marie, notre Mère, en est le grand exemple, depuis qu'elle a donné naissance à Jésus et l’a accompagné jusqu'à la Croix. Pendant tout ce temps elle a horriblement souffert sans se plaindre, elle ne s’est pas écroulée, elle est restée debout au pied de la Croix.

Marie est le symbole de la femme forte, qui souffre mais avec amour.

C’est pourquoi lorsque vous souffrez, priez toujours la Vierge Marie pour obtenir plus de courage. Pendant ma maladie, j'ai senti constamment la présence et le réconfort maternel de notre Sainte-Mère Marie. Souvent je me suis senti comme un enfant assis sur ses genoux…
 

GB: Pourriez-vous faire une prière pour les lecteurs de cette interview ?

Fr. James : Je porte tous ceux qui lisent ceci au Cœur de Jésus et je prie :

« Mon Seigneur Jésus, Je porte tous ceux qui liront cette interview à votre Cœur Sacré et je prie pour que beaucoup de bénédictions coulent sur eux et leurs familles. Je prie pour que les messages dans cette interview touchent leurs cœurs et leur apportent la conversion, la guérison, une vie nouvelle, qu’ils leur apportent toutes les bénédictions dont ils ont besoin. Tous, je vous bénis et je vous sanctifie. Vous plaçant tous dans le Cœur de Jésus par le Cœur Immaculé de Marie, notre Mère, je vous bénis au Nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. »
 

Merci de prier pour moi. Vive Jésus !


Aller à la page précédente